Vigie Média – Spécial pandémie
Vigie 24 juin 2020
En dépit de l’intérêt croissant suscité par les ratios minimaux obligatoires, les effets qui y sont associés sont encore mal connus et font l’objet de vifs débats tant dans les milieux scientifiques que dans les milieux professionnels, politiques et de prise de décision. Au Québec, l’adoption d’une législation sur les ratios minimaux obligatoires constitue l’une des revendications centrales de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, organisation regroupant les principaux syndicats représentant le personnel infirmier. Le gouvernement lui-même a déployé un ensemble de projets pilotes en vue d’expérimenter des ratios dans divers secteurs de soins et recueillir des données qui pourront guider ses orientations futures. Ce rapport, mandaté par le Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec (MSSS) s’inscrit dans ce contexte et vise à rassembler, à partir de la littérature scientifique, les preuves qui peuvent contribuer à éclairer la prise de décision politique par rapport à l’imposition législative de ratios obligatoires.
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Source: CIRANO
La Fédération nationale des infirmières de Belgique (FNIB) et la Fédération des infirmiers indépendants de Belgique (FIIB) ont annoncé lundi avoir introduit un recours contre l’État belge et la ministre de la Santé publique Maggie De Block, pour négligence envers les soignants, spécialement envers les infirmiers, mais aussi pour défaut de prévoyance et mise en danger pendant la crise du Covid-19. Cinquante-six infirmières et infirmiers se sont également joints à la démarche.
Source: RTBF.be
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) élabore un dispositif pour aider à décider qui doit être prioritaire pour un futur vaccin contre la Covid-19, une fois qu’une inoculation aura été trouvée et approuvée. L’OMS a appelé les pays à collaborer à la production en masse d’un vaccin contre la COVID-19, une fois que l’on aura trouvé un vaccin qui fonctionne contre le nouveau coronavirus. «Quelques 300 vaccins sont actuellement à l’essai dont trois sont sur le point d’entamer la phase finale d’essai sur l’homme. Si ces essais s’avèrent, il pourrait y avoir quelques centaines de millions de doses d’un ou plusieurs vaccins d’ici la fin de l’année», a ajouté la Dre Swaminathan, ajoutant que des milliards d’autres devraient être disponibles en 2021.
Source: ONU Info
Totalement inconnu il y a six mois, le virus SARS-CoV-2 s’est répandu sur cinq continents et dans quasiment tous les pays du monde, provoquant une pandémie d’autant plus difficile à contrôler que les scientifiques ne savaient quasiment rien de ce nouveau virus d’origine animale. Septième coronavirus connu à pouvoir infecter les humains, le SARS-CoV-2 est le virus responsable du Covid-19, une maladie respiratoire bénigne dans au moins 80 % des cas, mais hautement symptomatique chez 15 % des patients et très grave chez 5 % des sujets. Six mois après son émergence, le Covid-19 est désormais relativement bien décrit par de nombreux travaux scientifiques, mais n’a eu de cesse de surprendre les chercheurs par la variété des symptômes et des troubles engendrés dans le corps humain.
Source: Le Monde
Les soins infirmiers ont pour base le savoir, les données probantes et la philosophie. La pratique fondée sur des données probantes contribue à des soins de qualité, ce qui est capital pour promouvoir le changement dans l’ensemble du système de soins de santé. Ce sont les soins fondés sur des données probantes qui devraient attirer les gens vers la profession, et non le désir d’être des « anges ».
Source: Infirmière canadienne
Le ministre fédéral des Pensions, Daniel Bacquelaine, répond favorablement à la demande de la Fédération nationale des Infirmières de Belgique que la pénibilité de leur métier soit reconnue, rapportent les titres Sudpresse jeudi. Mais un projet de loi est toutefois toujours en attente d’approbation.
Source: Le Soir.be
Huit ordres professionnels, qui représentent notamment des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, des psychologues et des travailleurs sociaux, pressent le gouvernement Legault de rapatrier dans leur poste habituel les professionnels affectés en CHSLD ou au dépistage de la COVID-19. Leur clientèle vulnérable subit « les contrecoups de cette pandémie », écrivent-ils dans une lettre envoyée lundi à la ministre de la Santé et des Services sociaux Danielle McCann, dont Le Devoir a obtenu copie.
Source: Le Devoir
Finis les applaudissements, place aux rassemblements »: après trois mois de crise sanitaire, médecins, aides-soignants et infirmiers vont battre le pavé mardi un peu partout en France pour rappeler le gouvernement à ses promesses sur l’hôpital, en plein « Ségur de la santé ». De Paris à Montpellier en passant par Metz, Dunkerque et Bobigny, plus de 220 rassemblements sont prévus dans le cadre de cette journée d’action nationale, organisée à l’appel d’une dizaine de syndicats et collectifs de soignants (CGT, FO, Unsa, Sud, Collectif inter-hôpitaux…). Objectif: mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire afin d’obtenir des avancées pour les salariés des hôpitaux et des Ehpad, salués comme des « héros en blouse blanche » par le chef de l’État au début de l’épidémie.
Source: 20 minutes
La commission de la Santé de la Chambre a approuvé mardi à l’unanimité la proposition de loi pérennisant le Fonds Blouses blanches. Déposée par les députés Marc Goblet (PS) et Jan Bertels (sp.a), elle a été cosignée par les députés de 8 autres partis (Ecolo-Groen, MR, Open Vld, CD&V, cdH, PTB et N-VA). Ce fonds est né le 24 octobre d’un amendement déposé par le PTB à la loi sur les 12e provisoires et qui entendait répondre à la grogne du personnel infirmier, lassé de conditions de travail toujours plus pénibles. Un montant de 67 millions d’euros avait déjà été libéré au mois de novembre. Le texte qui pérennise le fonds est le fruit d’un travail de concertation avec les partenaires sociaux et de coopération entre les groupes politiques au sein d’un groupe de travail présidé par Marc Goblet. La pandémie de covid-19 a remis à l’avant-plan les revendications du personnel soignant et a permis un large accord politique le 3 juin.
Source: Médias de Bruxelles
De nombreuses épidémies ont chamboulé l’histoire de l’Homme mais aussi son système de santé. Dernièrement, on pourrait en citer plusieurs qui ont impacté nos structures de soins: le SRAS, la grippe H1N1, Zika… Chacune de ces crises sanitaires ont eu des répercutions sur les conditions de travail et la santé psychologique des professionnels engagés. Une équipe de scientifiques australiens s’est penchée sur la question et émet plusieurs recommandations pour « limiter la casse » chez les personnels de premières lignes.
Source: Infirmiers.com
Les applications mobiles de recherche de contacts ont fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines. Les gouvernements devraient en déployer sous peu, mais l’heure est au dilemme éthique et aux décisions rapides, difficiles.
Source: L’actualité
La Norvège est notamment dans le viseur de l’organisation, qui dénonce des programmes « parmi les plus dangereux pour la vie privée ». Bahreïn, le Koweït et la Norvège dans le viseur. L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a averti mardi que les applications de traçage développées par ces trois pays pour contenir la propagation du nouveau coronavirus étaient « parmi les plus dangereuses pour la vie privée ». De nombreux pays se sont tournés vers les technologies mobiles pour suivre les déplacements des personnes et de celles avec lesquelles elles entrent en contact, permettant aux autorités de tracer les chaînes de contamination au Covid-19.
Source: Le Parisien
Disponible depuis le 2 juin, l’application StopCovid, qui avertit son utilisateur d’un éventuel contact avec une personne infectée par le coronavirus, a dépassé le « cap du million d’utilisateurs », a annoncé le 6 juin Cédric O, secrétaire d’État au numérique. Lors de sa prise de parole, ce dernier a également précisé que ce chiffre correspondait à l’activation de l’application et non à son simple téléchargement. Mais derrière cette adoption subsistent toujours des craintes liées à une dérive potentielle de son utilisation vers la surveillance de masse. De plus, des interrogations sur son utilité réelle persistent.
Source: The Conversation
La violence brutale fondée sur la race qui a mené au meurtre public de George Floyd aux États-Unis le 25 mai a suscité de la rage et a perturbé la complaisance partout dans le monde. Des centaines de milliers de personnes issues de milieux différents dans des douzaines de pays se sont rassemblées, malgré la menace du virus de la COVID-19, pour s’exprimer haut et fort contre le racisme à l’égard des personnes noires et l’abus de pouvoir des acteurs étatiques contre ces mêmes personnes.
Dans un message vidéo diffusé le 9 juin sur les réseaux sociaux, António Guterres, secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), a prévenu que cette année, quelque 49 millions de personnes supplémentaires pourraient tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la crise du Covid-19. En effet, le monde est confronté aujourd’hui à une « urgence alimentaire mondiale imminente » qui pourrait toucher des centaines de millions de personnes, alors que la pandémie du coronavirus menace les chaînes d’approvisionnement.
Source: LeBrief.ma
La crise du Covid a rimé avec le boom de la télémédecine et a lancé le télésoin. Une bonne nouvelle pour les partisans de ces moyens qui ont beaucoup à apporter pour améliorer et fluidifier le parcours de soin, pour rendre plus efficace le suivi de patient, ou pour lutter contre l’engorgement des urgences. Infirmière depuis 2015, consultante et conférencière en télémédecine et formatrice auprès des professionnels de la santé, Laila Hamdouni est une pionnière en matière de télémédecine en France. Elle a notamment milité pour que les infirmiers puissent y avoir accès. Pour elle, la crise du Covid a accéléré le recours à ces pratiques. Il nous faut maintenant continuer sur cette lancée.
Source: Infirmiers.com
Les dégâts collatéraux causés par le Covid-19 et le confinement sont nombreux et vont provoquer des conséquences à long terme sur le plan de la santé publique. Sur le front du cancer, les deux mois de confinement n’ont pas été si catastrophiques, du moins pour les malades, car malgré l’impact de la crise du Covid sur le secteur hospitalier, les traitement urgents en cancérologie n’ont pas été suspendus mais les différents services de dépistage ont vu arriver beaucoup moins de patients qu’ d’habitude.
Source: La Libre.be (Inscription gratuite)
Depuis quelques semaines, dans les cabinets des médecins et sur les réseaux sociaux, les récits se multiplient. Ils émanent de patients ayant présenté une forme modérée, voire limitée de Covid-19 qui pour une grande partie d’entre eux n’a pas été confirmée par un test PCR et ne l’est pas toujours par la sérologie, tandis que parallèlement certains présentent un test PCR encore positif après plusieurs semaines. Plusieurs semaines après les premiers symptômes, souvent après une période d’accalmie, ils se plaignent de résurgence de signes très divers. La fatigue et les essoufflements (de manière ponctuelle ou permanente) sont majoritairement décrits, mais d’autres manifestations sont également évoquées.
Une centaine de nouveaux cas de COVID-19 ont été recensés à Pékin. « Si les pays mettent en place des mesures pour essayer de contenir les nouvelles infections, on n’aura pas besoin de vivre une nouvelle vague », précise cependant Tarik Jašarević, porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Alors que cette dernière rappelle aux pays qui en sont membres qu’ils doivent rester attentifs à une possible résurgence de la maladie, Patrick Masbourian en profite pour demander au porte-parole comment avance le développement d’un vaccin (audio).
Source: Ici Radio-Canada
Yves Coppieters, professeur en santé publique à l’ULB, estime que la stratégie belge pour gérer les potentiels nouveaux foyers n’est pas clairement définie. Ce mercredi, le professeur universitaire a partagé son inquiétude sur Twitter. Pour lui, « il manque un plan global de riposte en Belgique qui clarifie la manière dont doivent être pris en charge les nouveaux foyers de transmission et surtout comment protéger les personnes plus vulnérables si la circulation du virus augmente en post-confinement. »
Source: La Libre.be
Dix décès notifiés par le ministère de la Santé et de l’action sociale en deux jours (dimanche et lundi). Le bilan des morts lié à la Covid-19 est lourd et inquiétant. Même si, selon des spécialistes de la santé, la situation était prévisible avec la montée en flèche des cas graves dépassant la barre des 20 malades pris en charge dans les différents centres de réanimation du pays. 70 décès ont été enregistrés depuis la déclaration de la maladie du coronavirus au Sénégal le 2 mars dernier avec plus de 5 mille personnes touchées par la maladie et 1700 présentement en soin. Dans le lot des patients pris en charge dans les différents centres de traitement, les cas graves occupent une bonne place.
Source: Santé Tropicale
En immersion dans nos hôpitaux: cette 1ère série de podcasts raconte comment les professionnels de la santé, médecins, chercheurs, infirmiers, aides-soignants, et tous ceux qui assurent le fonctionnement des hôpitaux se sont mobilisés pendant l’épidémie de Coronavirus (audio).
Une hausse des contaminations a été signalé à Pékin ces derniers jours. En Europe, le déconfinement s’accélère avec la réouverture des frontières. Après l’Iran la semaine dernière et la Corée du Sud il y a un mois, c’est désormais Pékin qui fait face à une hausse soudaine du nombre de contaminations. Avec toujours la même interrogation: s’agit-il d’un épiphénomène lié à l’augmentation des tests, d’un cluster isolé ou d’une réelle et tant redoutée seconde vague? Pour le moment, les chiffres restent relativement faibles: moins d’une centaine de cas ont été signalés à Pékin en 5 jours, selon des chiffres officiels à prendre avec précaution quand on connait le rapport quelque peu problématique que les autorités chinoises entretiennent avec la vérité.
Le jour où la France s’installait dans un confinement décidé pour l’ensemble de son territoire et de sa population, le professeur Jean-François Toussaint directeur de l’Institut de recherche bio-médicale et d’épidémiologique du sport (IRMES) s’inquiétait dans Le Monde: « Si nous nous épuisons dès la première alerte, comment réagirons-nous lorsque les grandes crises annoncées par l’OMS pour le mitan du siècle surviendront? En tant qu’espèce, sommes-nous à ce point affaiblis pour ne plus avoir d’option que de jeter nos dernières forces dans une bataille encore modeste au regard des combats passés et des guerres à venir ». Dans cette tribune publiée par Le Monde le 17 mars, le praticien signale que si des zones d’ombre persistent autour de SARS-CoV-2, certains éléments permettent déjà d’affiner les décisions publiques. Il souligne ainsi d’abord que la dynamique de l’épidémie est déjà connue, ainsi que le fait que le virus affecte le plus gravement les plus âgés. Ces données essentielles ne seront cependant pas prises en compte pour affiner les stratégies de lutte, les gouvernements du monde entier (et le notre en particulier) préférant pour la plupart persister à imposer un confinement strict et sans nuance en fonction des âges et des territoires.
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé aujourd’hui qu’une nouvelle flambée de maladie à virus Ebola s’était déclarée dans la zone de santé de Wangata, à Mbandaka, dans la province de l’Équateur. Cette annonce survient alors qu’une flambée longue, éprouvante et complexe de maladie à virus Ebola touche à sa fin dans l’est de la RDC et que le pays lutte aussi contre la COVID-19 et la plus grande épidémie de rougeole dans le monde.
L’hydroxychloroquine, un médicament antipaludique, a fait partie des premières molécules testées pour traiter le Covid-19. Ce fut ensuite le tour du remdesivir, un antiviral. Des essais britanniques ont à présent identifié une molécule plus prometteuse qu’aucune autre jusqu’ici: la dexaméthasone, un médicament anti-inflammatoire « bon marché, ancien et ennuyeux ».
Source: The Conversation
En plus de son lourd tribut sur la vie humaine et l’économie, l’impact de la pandémie de coronavirus (COVID-19) vient également exacerber les faiblesses existantes au sein du tissu social. La région Amérique latine et Caraïbes, est déjà fortement touchée par une pandémie de l’ombre, celle de la violence à l’égard des femmes et des filles. La crise actuelle menace de réduire à néant des décennies de progrès vers l’égalité hommes-femmes
Source: La Banque Mondiale
Selon les observations d’Epi-phare, « il y a eu un effondrement de la consommation sur toute la période initiale du confinement de -35% à -71% pour les vaccins ». Les vaccinations doivent reprendre d’urgence car elles ont considérablement chuté avec l’épidémie de Covid-19 et le confinement, a averti mardi la Haute autorité de Santé (HAS). « Le déficit reste important pour la rougeole, avec le risque de revoir resurgir des épidémies et de perdre le regain de vaccination qu’on avait semble-t-il réussi à obtenir » contre cette maladie contagieuse, craint-elle. On estime « à 44.000 le nombre de nourrissons âgés de 3 à 18 mois » qui n’ont pas reçu de vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B, note la HAS. Ces estimations figurent dans les rapports publiés durant l’épidémie de Covid-19 par Epi-phare, structure réunissant l’Agence du médicament (ANSM) et l’Assurance maladie.
Source: Le Figaro
Les États-Unis ont l’intention de donner la priorité aux personnes âgées, aux citoyens ayant des antécédents médicaux et aux travailleurs dits essentiels une fois trouvé un vaccin contre le Covid-19, a dit mardi un haut responsable de l’administration Trump.
Source: Le Figaro
Pendant les semaines de confinement, la vidéoconférence n’a pas seulement servi à réunir des amis qui voulaient prendre un verre ensemble. Des toxicomanes y ont aussi recours pour éviter de consommer seul… et de risquer une surdose qui pourrait leur être fatale.
Source: La Presse
La Société marocaine de pédiatrie et la Fédération nationale de santé ont déjà lancé l’alerte il y a plusieurs semaines: un retard monstre a été enregistré sur la vaccination des enfants. À l’occasion du webinaire organisé la semaine dernière par la Société marocaine des sciences médicales, les professionnels de santé ont saisi l’occasion pour rappeler l’urgence de la situation. « Plus de 60% de nos enfants ne sont pas partis se vacciner durant le confinement », a relevé Jaâfar Heikel, vice-président de la Fédération nationale de santé (FNS).
Source: Santé Maghreb
Une mobilisation citoyenne directement investie dans le champ de la santé s’est révélée à l’épreuve du Covid-19 et a contribué à l’efficacité de la mise en soins directe des patients. Ce mouvement a joué un rôle majeur dans le périmètre des partenariats qui fondent la responsabilité sociale en santé. En mars 2020, anticipant l’épidémie de Covid-19 en France, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a lancé Covidom, un ambitieux programme de télésurveillance médicale à domicile des patients suspectés ou atteints de Covid. Ce dispositif, à travers des questionnaires de santé quotidiens envoyés aux patients, a permis de suivre plus de 60 000 patients entre mars et avril 2020, et a joué un rôle déterminant dans le désengorgement des services d’urgence.