Compte tenu de l’ampleur des interventions en prévention et contrôle des infections (PCI) devant être mises en place en CHSLD, comment conjuguer les mesures en PCI aux autres activités cliniques afin d’éviter les conséquences délétères pour la clientèle?
Fort de l’expérience vécue durant la pandémie, le système de santé québécois devra améliorer la prestation des services aux aînés dans les différents milieux. Dans cette perspective, le Québec est à faire un premier constat et met déjà en place les conditions afin de permettre une meilleure qualité de vie et de soins pour la clientèle. Il en va concrètement du rehaussement de l’offre de services dans tous les milieux où se retrouvent les personnes âgées. Par ailleurs, en raison des restructurations successives du réseau, il y a eu une perte des avancées en matière des pratiques clinico-administratives performantes instaurées en CHSLD, incluant en PCI.
Comment faire cohabiter les mesures PCI avec les autres activités cliniques tels que les programmes interdisciplinaires (prévention des chutes, des plaies, utilisation des mesures de contrôle, symptômes comportementaux et psychologiques de la démence, etc.) et les activités de soins et services (distribution de la médication, visite médicale, réadaptation, loisirs, accompagnement religieux et spirituel, etc.)?
Tout en maintenant les acquis, il faut explorer et mettre en place des stratégies innovantes susceptibles de ne plus laisser de côté les interventions nécessaires au bien-être physique et psychologique de la clientèle hébergée, et ce, quelle que soit la durée des éclosions. Il faut notamment améliorer le ratio d’infirmières cliniciennes spécialisées en PCI et dans d’autres activités cliniques. Elles doivent faire front commun afin de permettre la consolidation d’une culture de PCI et des autres pratiques exemplaires. En ce sens, l’AQIIG offre des webinaires sur ces sujets.