L’Ordre des infirmier/es au Liban à l’œuvre dans la lutte contre la pandémie au coronavirus


Article publié le : 19 mai 2020

Dès le début de la lutte contre la pandémie, l‘Ordre des infirmières et infirmiers s’est imposé comme partenaire indispensable et incontournable sur la table nationale des décisions, notamment en : 

  • Organisant, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des ateliers de formation à l’intention des infirmières et infirmiers du Liban. Cette formation a ciblé les moyens de prévention, tels le port des équipements de protection individuels, les principes de confinement, les signes de la maladie. 
  • Ciblant les moyens de prévention et la sensibilisation aux situations d’urgence tels que la maîtrise de soi, le triage, l’élaboration de procédures de prise en chargeDe même, les hôpitaux ont été sollicités pour assurer un soutien moral et financier aux équipes soignantes, ainsi qu’un environnement sain et sécuritaire en leur procurant les équipements de protection individuels en quantité suffisante.

Figure 1

Figure 2

Figure 1 et 2 – Les formatrices démontrant la façon systématique de porter les Équipements de Protection Individuels (EPI)

Figure 3 – Vue d’ensemble de la session de formation

Figure 4 – La présidente de l’Ordre pendant les ateliers de formation

Figure 5 – Groupe d’infirmières et d’infirmiers dans la formation

Figure 6 – La classe avec la formatrice

 

  • Invitant, autour d’une table ronde, tous les Ordres de santé au Liban, un représentant de l’OMS, le président du Syndicat des hôpitaux privés et un expert politique pour discuter de la situation actuelle au Liban face à la pandémie et de son impact sur le système de santé.

Figure 7 – La présidente de l’Ordre entourée du président du Syndicat des Hôpitaux, M. Sleiman Haroun (à droite), du président de l’Ordre des Médecins, Prof. Charaf Abou Charaf (à gauche) et de la représentante de l’OMS au Liban, Dr. Elissar Radi

Figure 8 – Vue d’ensemble de la table ronde avec le journaliste animateur M. Yazbeck Wehbe

 

 

  • Devenant membre actif dans plusieurs comités, dont le comité national de suivi des mesures préventives et de lutte contre le coronavirusle comité national des catastrophes sanitaires, le comité parlementaire de la santé, le comité d’urgence du Cabinet ministériel et le comité d’éthique pour établir un plan d’action national afin de renforcer les capacités de prévention, de détection précoce et de réponse rapide à la Covid-19.

Figure 9 – Vue d’ensemble de la réunion du Comité national des catastrophes sanitaires avec la présidente de l’Ordre

 

  • Étant délégué par le Conseil des ministres auprès de l’armée libanaise pour identifier les lieux de confinement communautaires pour les personnes testées positives au coronavirus et asymptomatiques.

Figure 10 – La commission en charge d’identifier des milieux de confinement communautaires

Figure 11 – L’Ordre a délégué l’ex-président de l’Ordre, M. Elie Aaraj (au milieu en chemise blanche et tenue noire), à la mission d’identifier des milieux de confinement communautaires

  • Faisant partie du Comité national de protection des détenus pour empêcher la propagation de la Covid-19 à l’intérieur des prisons.

Figure 12 – Réunion avec le ministre de la Santé publique, Dr. Hamad Hassan

 

  • Assurant une permanence téléphonique lancée par le ministère de la Santé publique pour répondre aux préoccupations et aux questions de la population. 
  • Procurant de l’hébergement pour les infirmières testées positives au coronavirus et asymptomatiques.  
  • Oeuvrant, auprès des instances étatiques pour maintenir la rémunération des infirmières malgré les problèmes économiques qui épuisent le pays, pour leur assurer un soutien moral et depériodes de repospour leur fournir un équipement de protection suffisant et pour considérer le confinement comme un congé maladie.

Figure 13 – Réunion avec le ministre de la Santé publique, Dr. Hamad Hassan

Figure 14 – Réunion avec le ministre du Travail, Mme Lamia Yammine Douaihy

 

En somme, et malgré toutes les difficultés économiques et le manque de mesures de protection, les infirmières et les infirmiers sont restées en première ligne pour assurer le bienêtre et la sécurité de la population libanaise. Ainsi, la pandémie de la Covid-19 a propulsé la profession infirmière au Liban au plus haut niveau national de prise de décisions en matière de santé et lui a ouvert la voie pour revendiquer leurs droits et exiger de meilleures conditions de travail.

 

Rédigé par l’Ordre des infirmier/es au Liban

 

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