
Depuis des mois, les villes de Goma et Bukavu, respectivement capitales des provinces du Nord et Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, mon pays d’origine, sont plongées dans une violence implacable, créant une crise humanitaire d’une ampleur tragique, où des milliers de vies sont en jeu et où l’accès aux soins de santé s’effondre. Le 28 janvier 2025, la prise de Goma par les rebelles du M23 (Mouvement du 23 mars) et ses alliés de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), suivie de l’occupation de la ville de Bukavu le 16 février 2025, a profondément exacerbé une situation déjà dramatique. Cette avancée militaire a provoqué la fuite de plus de 20 000 habitants de Goma et Bukavu, qui ont pris la route de refuge vers le Rwanda et le Burundi, pays voisins de ces provinces occupées par les rebelles.
Le 27 février 2025, une nouvelle explosion de grenades lors d’un rassemblement organisé par les responsables du M23/AFC à la Place de l’indépendance à Bukavu a fait 11 morts et une centaine de blessés selon les sources hospitalières. Cette tragédie vient s’ajouter à des pertes humaines déjà dramatiques, avec plus de 3000 morts recensés selon les Nations Unies lors de la chute de Goma, en janvier 2025. Les violences croissantes exacerbent une crise sanitaire déjà catastrophique, où les services de santé sont désormais presque inexistants et où la peur d’une flambée d’épidémies est omniprésente.
La santé durable suppose un esprit sain dans un corps sain, dans un milieu de vie et un environnement sain, sur une planète en santé. Ce concept dépasse l’absence de maladie: il s’agit d’un bien-être total, physique, mental et social, atteint et maintenu tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines et un accès à des ressources de qualité, utilisées de manière responsable et efficiente. Cependant, cette vision de la santé durable est aujourd’hui mise à mal à Goma et Bukavu, où les conditions de vie se détériorent rapidement sous l’impact du conflit.
Les fermetures des aéroports de Goma et Bukavu privent ces villes de l’aide humanitaire indispensable. Les médicaments, les vaccins et les vivres n’arrivent plus, et des milliers de femmes, d’enfants et de jeunes sont privés des soins préventifs et curatifs essentiels. En particulier, les services de santé maternelle et infantile sont gravement perturbés. Les populations font face à un risque majeur de malnutrition, de maladies infectieuses et d’épidémies, telles que le choléra, le VIH, l’Ebola, la tuberculose et variole du singe, tandis que les jeunes sont privés d’une éducation sexuelle essentielle à leur santé et leur bien-être.
Le personnel soignant, notamment les infirmiers et infirmières, est mis en grande difficulté. Beaucoup ont été tués ou ont fui, ne laissant que quelques rescapés incapables de fournir les soins nécessaires dans de telles conditions. À cela s’ajoute la grave crise de l’eau potable, affectant plus de 70% de la population, ainsi qu’une pénurie aiguë de soins de santé de base.
Face à cette catastrophe, il est impératif d’agir rapidement. Je fais appel à la communauté internationale, aux gouvernements, aux organisations humanitaires et à chaque citoyen de se mobiliser pour répondre à cette crise. Plusieurs actions spécifiques doivent être mises en place :
- Fournir l’aide humanitaire d’urgence et ciblée, notamment pour les mères, les enfants et les jeunes, en envoyant des médicaments, des vaccins et des vivres;
- Rouvrir immédiatement les voies d’approvisionnement pour permettre l’acheminement des secours médicaux et matériels;
- Mettre en place des programmes de vaccination, afin de prévenir les épidémies potentielles, telles que le choléra, la rougeole et l’Ebola;
- Appeler les Nations Unies et l’Union Africaine à soutenir la demande d’un cessez-le-feu humanitaire renouvelé, afin de permettre aux équipes médicales d’intervenir en toute sécurité et garantir l’accès aux soins pour les populations vulnérables.
Cette guerre déchire non seulement les corps, mais aussi le tissu social et les infrastructures de santé, compromettant l’avenir des générations futures. Les enfants grandissent dans un environnement de peur et de pénurie de soins, tandis que les mères sont privées des services de santé maternelle et infantile dont elles ont un besoin vital. L’impact à long terme de cette crise, si elle perdure, se traduira par des générations entières marquées par la malnutrition, les maladies évitables et la perte d’opportunités éducatives.
Il est crucial d’agir maintenant et cette responsabilité incombe à tous: le gouvernement congolais, les organisations internationales, les acteurs locaux et chaque citoyen engagé. C’est par une mobilisation collective que nous pourrons sauver ces vies et garantir un avenir plus sain et plus sûr pour ces communautés. Ce n’est qu’avec l’implication de chacun que nous pourrons restaurer l’espoir, garantir un accès aux soins et permettre à ces populations de reconstruire une vie digne dans un environnement propice à la santé.
Nous avons le devoir moral et éthique d’agir ensemble, maintenant, pour préserver la santé durable de ces communautés vulnérables, en assurant un esprit sain dans un corps sain, un environnement de vie sain et une planète en santé. C’est l’action collective, à tous les niveaux, qui déterminera l’avenir de ces populations et leur droit à une vie meilleure.
Vous avez fait l’essentiel cher maître, je salue cette initiative et félicitations vraiment.
La santé durable a perdu sa place au sein de ces sites notamment goma et Bukavu.
A celà, tel que signalé dans le texte Supra, l’implication de tous selon ses possibilités est d’une grande importance pour restaurer la santé durable. Esprit Saint dans un corps sain, dans un milieu de vie sain et un environnement sain, sur une planète en santé ✨
Soyons actifs et combatifs dans la prospection également.
La crise actuelle a des effets collatéraux incalculables pour le secteur de santé. Les institutions sanitaires sont privées des assurances aux soins de santé de leurs travailleurs, ce qui crée un cercle vicieux compromettant la qualité de soins avec un personnel stressé et frustré amené à poser des gestes sur des patients stressés et découragés sans moyens de payer leur contre partie alors que ce personnel s’est vu arraché de son bailleur par excellence dont le Gouvernement central. Combien de temps faudra t-il encore attendre pour voir le bout du tunnel?
Félicitations cher futur professeur pour cet article.
Si les recommandations ci haut jointes arrivent bien à leurs cibles tel que les nations unies, au gouvernement congolais, ce travail aura un grand impact sur cette crise au quelle vue ces deux provinces.
Néanmoins ajoutons aussi la crise économique et financière. Je vous assure nous vivons un monde où on ne peut pas avoir accès à une banque, coopérative etc….
Les produits des premières nécessités quasiment inexistants, avoir une bouteille de la bière il faut avoir minimum 10mille francs congolais équivaut à 3 dollars américains.
Avec toutes ces conditions, les stress vont aussi tuer les personnes..
Nous demandons une implication vis à vis de ces recommandations car elles sont de très urgentes..
Merci beaucoup Cher maître Franck
Sincères félicitations très chers collègues pour cette production scientifique à l’ère de la crise humanitaire à la partie EST de notre pays.
Une fois de plus félicitations
Nous disons Merci pour cet article.
Cette guerre met la RDC dans le sous développement dans sa partie Est, les viols , les massacres, les pillages vers le Rwanda, l’élimination des intellectuels, les jeunes est inadmissible.
Les déplacés des guerres , les cholera le paludisme trouvent leur fréquence élevée.
En dépit de toute situation macabre pendant les échanges et tires nocturnes et diurnes, la ville de Bukavu a été assiégée par des petits enfants de différentes avenues et cellules visible partout se disant constituer une résistance à ces atrocités.
Malheureusement, leur résistance n’a été que vaine, car non appuyée.
Cependant la montée de prix des denrées alimentaires et produits de première nécessité laisse à désirer. Plusieurs autres problèmes laissent à désirer; il sied de noter que les problèmes de soins de santé primaires demeurent une question épineuses axée au manque des produits pharmaceutiques, la non motivation adéquate du personnel soignant, l’absence de l’approche qui fait quoi pendant ces moments difficiles.
La violation des droits humains, les viols et violences sexuelles, les vols et destructions méchantes par les uns et les autres, à l’exemple du grand marché de kadutu scandalisé et pillé par des jeunes et d’autres personnes immorales, les biens matériels, meubles cassés, véhicules emportés, sont des indicateurs du manque d’objectivité dans une planification d’une guerre sans nom.
CT Théo MULUNGULUNGU.
Cette crise nous affectes dans tout le sens et à tout le niveau. Je suis Sage femme humanitaire formé pour intervenir pendant les pareilles crises. Cette situation a plongé tout nos forces et desirs d’exercer dans le chao. Rien n’est possible. Là où je travaillai comme sage femme humanitaire tout nos entrepots de matériels et médicaments ont étés vendalisés, pillées ,volés et brulés. Je travaillai dans une ONG première Urgence Internationale. Nous intervenions dans des camps de déplacés avec plusieurs missions dans des villages environnants. Aujourd’hui nous ne pouvons pas travailler, pas de médicaments , pas de financement suite à la grande décision de Donald trump de stopper l’aide humanitaire fournie par l’Agence de Developpement des Etats-unis USAID. Cela a touché la majorité des ONGs internationales… toutes les activités ménaient par ses ONG sont paralysés aujourd’hui. La fermeture des aéroports… les camps des déplacés ont étés démentélées farouchement… cette population en détresse ont été forcé de retournées chez eux sans aucune assistance. Chez eux tout été brulé et vandalisé par l’ennemi. Ils se retrouvent là dans une situations très très critiques. Pas des structures de santés fonctionnelles, ni clinique mobile pour leurs venir en aide. Rien ne va. Plaider pour nos provinces plongé dans des graves crises humanitaires.
Nous disons grand merci cher lauréat Docteur, pour votre esprit patriotique que vous venez de manifester de nouveau et montrer votre assistance, selon qu,il est possible,,, nous pouvons seulement vous demander de bien trouver les données réelles vis-à-vis de la mort de nos concitoyens lors du meeting AFC-M23, à la place de l, indépendance,pas 11 morts,c, était 17morts qu,on a enregistré après que les autres aient succombé à l,hôpital provincial de Bukavu,,,plus encore à cause de cette guerre,il y a aujourd’hui carence du sang dans le dépôt sanguin de l, hôpital provincial,,,à Goma, certains médecins et infirmiers emportés par les troupes rebelles,et malgré leur présence dans la ville de Bukavu,on ne cesse de rencontrer au petit matin des cadavres jonchés au long des routes dans différentes avenues de la ville de Bukavu,,, nous vous prions de faire large diffusion et de solliciter pour nous une aide humanitaire selon vos possibilités,,, courage cher Docteur !
je suis congolais et infirmier de formation de base vivant précisément dans la province du Lualaba, je suis sous l’emprise des propos aussi pertinents, qui dessine un portrait de la situations que traverse nos frères et sœurs à l’Est du pays. il est vrai que si les actions ne portent pas ce caractère urgent, les retombées auront un impact sur les générations, tout en sachant que l’intelligence de l’homme se construit dans les mille jours de vie; voila ici l’importance du gouvernement de prendre des mesures urgentes pour les mères et les enfants qui constituent la population la plus vulnérable. Merci beaucoup pour la pertinence de vos écrits.
Bonjour, vraiment ce qui se passe à L’Est de notre pays la RDC est très difficile. Nos famille souffrent,ils sont tué, massacré par le Rwandais et les M23 que Dieu vienne au secours et nous avons besoin de l’aide infirmière et des soins médicaux
Félicitations cher François. Il reste a savoir si cette voix parviendra aux concernés bien quil nous soient infliger une résilience
Félicitations et courage chers camarades, aujourd’hui vous faite la fierté de notre promotion pour quoi pas de notre institution, surtout notre pays la rdcongo en particulier notre province du sud Kivu.
La situation humanitaire vécue dans la région de l’Est de la RDC reste inédite. Beaucoup d’autres cas de tueries s’enregistrent du jour le jour sans qu’il n’y ait, à mon sens une documentation. L’aulocaste du Congo continue au Nord-Kivu, Sud-Kivu et dans la province de l’Ituri où différentes bastions s’observent malheureusement sous l’indifférence de ceux-là qui seraient sensés protéger la population. Nous habitants de ces contrées nous avons toujours des questionnements sans réponse: Quels impacts seraient perçus dans les différents renouvellement des mandats de la MONUSCO en RDC dans sa mission de protection des civiles des zones en proie à des violences et tueries par les agresseurs ? La MONUSCO désengagée dans les provinces de Tanganyika, au Sud-Kivu et s’est beaucoup concentrée au Nord-Kivu et en Ituri malheureusement, la situation sécuritaire peinte par l’auteur de cet article, François KAJIRAMUGABI montre à suffisance que la présence de cette mission n’a pas épargné les pertes en vies humaines au Nord-Kivu comme au Sud-Kivu dans écart de temps très impressionnant. En spécialiste de santé, il n’a vu dans cette situation que les aspects liés à la santé, à l’eau, l’hygiène et assainissement, à des morts etc. A notre niveau, nous abordons la prévention de conflits, la mission de maintien de la paix qui a échoué et laquelle peut-être se borne sur d’autres aspects en dehors de ce qui lui est reconnu. En même temps nous lançons un cri d’alarme à ceux qui le peuvent à la main secourable aux victimes de cette guerre, en faveurs de déplacés internes, des réfugiés, des personnes qui sont devenues handicapées, celles qui sont désormais orphelins, veuves et veufs.
Signalons aussi les différents enlèvements des personnels soignants, les malades et garde malades par les hommes armés dans certains établissements des soins à Goma au Nord Kivu
Félicitations cher collègue
Mon avis est l’opinion subjective du représentant
bonsoir ; nous sommes de cœur avec vous, et nous souhaitons venir donner un cout de pousse.
et nous contant de votre article.
La crise actuelle a des effets collatéraux incalculables pour le secteur de santé. Les institutions sanitaires sont privées des assurances aux soins de santé de leurs travailleurs, ce qui crée un cercle vicieux compromettant la qualité de soins avec un personnel stressé et frustré amené à poser des gestes sur des patients stressés et découragés sans moyens de payer leur contre partie alors que ce personnel s’est vu arraché de son bailleur par excellence dont le Gouvernement central. Combien de temps faudra t-il encore attendre pour voir le bout du tunnel?
Cette crise dont évoquer ce jour à Goma et à Bukavu a entraîné des dégâts matériels, des pestes en vies humaines, des déplacements massifs interne et externe populations dans leurs milieux d’origine. Tout ceux-ci nécessitent une assistance humanitaire urgente.
Depuis 30 ans, les congolais parcourent des difficultés suite aux conflits armés dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Nous vivons dans le désespoir total cher maître. Nous nous sentons étouffé par cette situation